Réchauffement global
Le réchauffement climatique constitue probablement la menace principale pour l'avenir de la biodiversité, pour la pérennité des services écosystémiques.
En ce sens, il constitue un péril majeur pour l'Humanité.
Pourtant celle-ci est la seule et unique responsable : en modifiant globalement et durablement nos écosystèmes nous nous enfonçons chaque jour un peu plus dans l'Impasse Evolutive.
Jusqu'ici lorsqu'une espèce animale ou végétale se retrouvait dans une telle situation, elle disparaissait, et plus ou moins rapidement sa niche écologique était occupée par une autre espèce : l'équilibre se rétablissait.
Dans notre cas, nous ne disparaitrons pas brutalement, mais nous allons subir une régression majeure, entrainant des millions d'espèces dans notre chute... et par la même, nous accélérerons la nôtre.
Le changement de climat est directement lié au rejet de gaz à effet de serre, CO2 bien sûr, mais aussi méthane... Ces rejets, comme tous les autres sont directement proportionnels à nos consommations d'énergie fossile et à nos déforestations. Incendies de forêt, inondations, sécheresses, fonte des calottes polaires en sont quelques manifestations.
Or, nos consommations, de quelque nature qu'elles soient, sont proportionnelles au nombre d'humains vivant sur la planète et à notre consommation moyenne par habitant (voir consommation).
Espérer régler le problème par la technologie et par une réduction drastique de nos consommations individuelles est tout simplement déraisonnable si nous regardons avec lucidité les ordres de grandeur des économies à réaliser. Ne pas jouer sur la taille de notre population est juste suicidaire.
Atténuation ?
Le terme "atténuation", ou "mitigation" en anglais, est le plus souvent employé par le GIEC pour exprimer l'idée que nous devons tout faire pour limiter le risque climatique.
Mais le terme "atténuation" laisse clairement entendre que nous ne sommes déjà plus en état de résoudre le problème du réchauffement global, seulement de tenter d'amortir le choc pour les grands équilibres écologiques de la planète, dont dépendent l'ensemble de la biodiversité et, de fait, l'Humanité.
Sommes-nous encore maître de notre destin" ? Peut-être, mais sans doute pas dans un contexte de "Business As Usual", sans doute pas dans une perspective de simple atténuation. Nous avons besoin d'une rupture philosophique, une autre vision de notre rapport à la Nature.
Solutions miracles ?
Eolien, hydrogène, énergie verte et même solaire ou une combinaison de ces grands types de technologie : miracle ?
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Toutes ces "solutions se heurtent aux deux mêmes problèmes.
Leur généralisation ne se fera pas sans consommation massive, et épuisement programmé, de matières premières rares.
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Toutes ces technologies ont pour conséquence finale de disperser nos sources d'énergie un peu partout au lieu de les concentrer. Les conséquences pour la biodiversité sont et seront dramatiques.
Le pire pour la biodiversité est la fragmentation du milieu naturel. L'éolien en mer est de ce point de vue une menace essentielle. Ce n'est pas parce qu'une pollution est loin de nos yeux et de notre nez qu'elle est acceptable.
Energie verte : un simple calcul d'ordre de grandeur et le "spectacle" de l'Amazonie brulant pour accroître les terres destinées à la production d'éthanol sont édifiants.
Franco - Français ou même UE - UE ?
Systématiquement, pour vanter ces énergies, les promoteurs "oublient" les ordres de grandeur si nous devions généraliser ces "solutions" à l'échelle planétaire : disparition des forêts, épuisement accéléré des gisement de gaz naturel (fabrication d'hydrogène), fragmentation définitive des derniers écosystèmes en Libre Evolution.
Le réchauffement est global, ce n'est pas d'un miracle localisé dont nous avons besoin, mais de solutions à l'échelle planétaire et là, l'ordre de grandeur de 8 milliards d'individus à servir est sans appel !